LOS TAÍNOS.



Es una de las culturas más desconocidas de la América precolombina, prácticamente olvidada frente a la fama de otras más populares, hasta el punto de que incluso se la ha considerado «extinta».
C'est l'une des cultures les plus méconnues de l'Amérique précolombienne, presque oubliée face à la renommée d'autres plus populaires, au point qu'elle a même été considérée comme "éteinte".

Antes de la llegada de los españoles, las Antillas se encontraban en proceso de poblamiento por parte de dos grupos étnicos provenientes del Amazonas: los caribes y los taínos.
Avant l’arrivée des Espagnols, les Antilles se trouvaient en cours de peuplement par deux groupes ethniques de l’Amazonie: les Caraïbes et les Tainos.

El pueblo taíno provenía de los arahuacos, era el más numeroso y poseía una cultura elaborada.
Les Tainos venaient des Arawaks, étaient les plus nombreux et possédaient une culture élaborée.


El nombre de taínos les fue dado por los españoles y significa "bueno o noble" en arahuaco.
Le nom de Tainos leur a été donné par les Espagnols et signifie "bon ou noble" en Arawak.

Los taínos fueron el primer pueblo indígena con el que Cristóbal Colón hubo contacto tras la llegada al Nuevo Mundo. Entonces habitaban buena parte del Caribe, desde lo que hoy son las Bahamas a Cuba, Jamaica, la Española o Puerto Rico.
Les Tainos ont été le premier peuple autochtone avec lequel Christophe Colomb est entré en contact après son arrivée dans le Nouveau Monde. Ils ont ensuite habité une bonne partie des Caraïbes, depuis ce qui est aujourd’hui les Bahamas jusqu´à Cuba, la Jamaïque, la Española ou Porto Rico.


Recibieron a los españoles como si fueran seres venidos del cielo y les trataron con gran hospitalidad y amabilidad ofreciéndoles todo lo que tení­an. Llegaron a acuerdos polí­ticos con los castellanos, llamados “guatiaos”, en los que ambas partes se prometí­an alianzas y ayudas recí­procas para combatir enemigos comunes.
Ils ont accueilli les Espagnols comme s'ils étaient des êtres célestes et les ont traités avec beaucoup d'hospitalité et de gentillesse, en leur offrant tout ce qu'ils avaient. Ils ont conclu des accords politiques avec les Castillans, appelés « guatiaos », dans lesquels les deux parties se sont promis des alliances et aides réciproques pour lutter contre des ennemis communs.


Socialmente se dividí­an en Nitaí­nos y Naborias, los primeros era los nobles, guerreros y artesanos, y los segundos eran los siervos y trabajadores de la tierra.
Socialement, ils étaient divisés en « Nitaínos et Naborias », les premiers étaient des nobles, des guerriers et des artisans, et les seconds étaient des domestiques et des ouvriers agricoles.

La principal actividad económica de los taínos era la agricultura.
La principale activité économique des Tainos était l'agriculture.

Cultivaban “mandioca” o yuca en sus variedades dulce y amarga, para lo cual empleaban abonos y sistemas de riego; otros cultivos importantes eran: Maíz, cacahuate, pimienta, piña, batata, algodón y tabaco.
Ils cultivaient le "manioc" ou yucca dans ses variétés douces et amères, pour lesquels ils utilisaient des engrais et des systèmes d'irrigation; Les autres cultures importantes étaient: le maïs, les cacahuètes, le poivron, l'ananas, les patates douces, le coton et le tabac.

Cazaban pequeños roedores, iguanas, algunas variedades de pájaros y serpientes.
También pescaban utilizando rudimentarias técnicas de pesca.
Ils chassaient des petits rongeurs, des iguanes, certaines variétés d'oiseaux et des serpents.
Ils pêchaient également en utilisant des techniques de pêche rudimentaires.


Fabricaban objetos como la hamaca, camas de leña (o coyes, como las llamaban). Fermentaban la yuca para obtener una bebida embriagadora llamada “uicú o cusubí”.
Ils fabriquaient des objets comme : le hamac, des lits en bois (ou des coyes, comme ils les appelaient). Ils faisaient fermenter le yucca pour obtenir une boisson enivrante appelée "uicú ou cusubí".

“El casabe”, que es una especie de pan de yuca o torta circular de yuca tostada al sol, formaba parte de su dieta regular y es consumido aún hoy día en la zona del Caribe. Aún se fabrica en República Dominicana (utilizando una especie de yuca amarga) y en la región oriental de Cuba.
"El casabe", une sorte de pain au yucca ou une tarte circulaire au yucca rôtie au soleil, faisait partie de leur régime alimentaire habituel et est toujours consommé dans la région des Caraïbes. Il est encore fabriqué en République dominicaine (à l'aide d'une espèce de yucca amer) et dans la région orientale de Cuba.

Viví­an en dos tipos de habitáculos:
·       El bohío, vivienda común circular de los habitantes del yucayeque
·       El caney, más grande, rectangular y con ventanas, donde habitaba el cacique con su familia.
·       Ils vivaient dans deux types de logements:
·       El bohío, (hutte) habitation commune circulaire
·       El caney,  plus grand, rectangulaire et muni de fenêtres, où le cacique vivait avec sa famille.


Estas viviendas se construían con hojas de enea (que se recoge en ríos y lagos), y de madera. Para dormir usaban hamacas tejidas de algodón (la palabra hamaca es voz taína).
Ces maisons étaient construites avec des feuilles de roseaux (qui sont collectées dans des rivières et des lacs) et de bois. Ils dormaient dans des hamacs en coton tissé (le mot hamac vient du langage Taino).

Eran politeístas y celebraban sofisticados ritos y ceremonias para halagar y aplacar la ira de los dioses, que controlaban la naturaleza y al mundo.
Ils étaient polythéistes et organisaient des rites et des cérémonies sophistiqués pour flatter et apaiser la colère des dieux, qui contrôlaient la nature et le monde.

Disponí­an también de variados entretenimientos como el baile, la música y el juego de la pelota, este último conocido como el “batú” que era jugado en un espacio llamado “batey”. 
Ils avaient également divers divertissements tels que la danse, la musique et le jeu du ballon, ce dernier connu sous le nom de "batú" qui se jouait dans un espace appelé "batey".



Decoraban sus cuerpos con tatuajes religiosos para protegerse de los malos espíritus, y horadaban orejas y labios con oro, plata, piedra, hueso y concha.
Ils décoraient leurs corps de tatouages ​​religieux pour se protéger des mauvais esprits et se perçaient les oreilles et les lèvres, d´or, d´argent, de pierre, d'os et de coquille.

Entre los útiles confeccionaban cestas, cacharros de cerámica, tallaban la madera, hilaban redes y manufacturaban el oro, abundante en los ríos de Cuba, La Española y Puerto Rico.
Parmi ces outils, ils fabriquèrent des paniers, des pots en terre cuite, du bois sculpté, ils filaient et manufacturaient l'or, produits en abondance dans les rivières de Cuba, La Española et Porto Rico.

Los españoles extrajeron más de diez toneladas agotando las reservas de la isla y expoliando los pocos objetos de interés que tenían los caciques.
Les Espagnols ont extrait plus de dix tonnes, épuisant les réserves de l'île et pillant les quelques objets d'intérêt que possédaient les caciques.

Tenían un lenguaje cargado de poesía, ligado a su permanente interacción con la naturaleza.
Ils avaient une langue chargée de poésie, liée à leur interaction permanente avec la nature.

Hablaban pausado, buscando las relaciones personales. Al arco iris, lo llamaban "serpiente de collares", al cielo "mar de arriba". El rayo era "el resplandor de la lluvia". Al amigo lo llamaban "mi otro corazón", y al alma "el sol del pecho".
 Para decir perdón, decían "olvido".
Ils parlaient lentement, recherchant des relations personnelles. Ils appelaient l´arc en ciel "serpent de colliers", le ciel "mer d'en haut". La foudre était "l'éclat de la pluie". L'ami s'appelait "mon autre cœur" et l'âme "le soleil de la poitrine". 
Pour dire pardon, ils disaient "j'oublie".

Uno de los regalos más valiosos, más prestigiosos que un taíno pudiera dar al otro era una canción, porque no era solamente una canción, era un enlace con el mundo poderoso de los espíritus.  
L'un des cadeaux les plus précieux et les plus prestigieux qu'un Taino puisse offrir à un autre était une chanson, car ce n'était pas simplement une chanson, c'était un lien avec le monde puissant des esprits.


Las enfermedades traí­das por los europeos, su uso como fuerza de trabajo y el mestizaje con los españoles diezmaron su población ya a mediados del siglo XV.
Les maladies apportées par les Européens, leur utilisation pour les travaux forcés et leur métissage avec les Espagnols ont décimé leur population dès le milieu du XVe siècle.

Algunas personas reclaman ser descendientes de los taínos, aunque esto es considerado por algunos expertos como una exageración pseudo histórica, sobre todo entre los puertorriqueños que viven en la isla y en Estados Unidos. Las personas que reclaman ser descendientes de los taínos han intentado que se reconozca su tribu.
Certaines personnes prétendent être des descendants des Tainos, bien que certains experts y voient une exagération pseudo-historique, en particulier parmi les Portoricains vivant sur l’île et aux États-Unis. Les personnes qui prétendent être des descendants des Tainos ont tenté de faire reconnaître leur tribu.

Palabras de origen taíno  
Listado de palabras taínas que están incluidas en el diccionario de la Real Academia de La lengua Española.
Mots d'origine Taino
Liste de mots Tainos inclus dans le dictionnaire de l'Académie royale de la langue espagnole.

Anón, areito, arepa, barbacoa, batata, batey, bija, bohío, boricua, cacique, canoa, carey, caribe, casabe, cayuco, cocuyo, comején, conuco, dajao, fotuto, guagua, guanikeyu, guaraguao, guasábara, guayaba, güiro, hamaca, huracán, hutia, iguana, jagua, jatibonicu, jíbaro, macana, macuto, maní, naiboa, nigua, orocobix, piragua, quemí, sabana, taíno, tiburón, yaguasa, zunzún.

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